Mon potager sauvage
Depuis que nous sommes installés dans la Vieille Maison, le potager est devenu mon domaine.
Jusque là, dans notre précédent lieu de vie, cela était plutôt resté celui de mon mari. Mais lorsque nous sommes arrivés au printemps 2012, il était monopolisé par les travaux nécessaires à notre installation en intérieur, et comme je trouvais dommage de ne pas faire le nécessaire pour profiter de quelques productions à l'été, je m'y suis mise.
Sans autre guide d'ailleurs, que la volonté de n'en faire qu'à ma tête et mon instinct, car -chez mes parents- il n'y avait pas de potager et je n'avais donc pas de "formation". J'ai -au gré de mes envies- semé, planté, des légumes et des fleurs, mais aussi laissé faire la nature...
Mon potager est un joyeux fouillis : de plantations certes (autant potagères que florales) mais aussi de sauvages que j'ai laissées tranquilles et appris à connaître.
Parfois (souvent) j'oublie quelques plantations (comme le fameux cardon). J'ai donc le plaisir d'avoir un jardin toujours surprenant et souvent plus productif qu'il n'y paraît !
Au fil des mois, je fais des découvertes :
- saviez vous que la salade frisée, une fois montée, fait des fleurs bleues ?
- avez-vous jamais observé les boules de graines des poireaux ?
- l'amarante réfléchie (au centre de la photo ci-dessus) pousse toute seule avec vigueur et chaque été, elle fournit des feuilles fort appréciées en remplacement des épinards ! (je n'ai jamais eu le courage par contre de récolter ses graines, si petites et si fines, qui sont pourtant paraît-il succulentes)
- les pissenlits font des salades bien plus goûteuses que celles qu'on plante ou sème...
Il existe ainsi une foule d'étonnements possibles : des formes que nous voyons rarement de nos potagères, et aussi d'autres plantes, qui ne demandent aucun soin, qui s'installent seules et fournissent de quoi se régaler !